Sans le savoir, ou sans y faire attention, nous gaspillons quotidiennement de l'énergie. Travailler sur son ordinateur portable, jouer sur sa Xbox ou sa PlayStation, faire tourner le moteur de la voiture sont autant d'activités qui génèrent un gaspillage énergétique en termes de chaleur.
Parmi les plus grandes sources de gaspillage de ce type figurent les centrales électriques. La recherche a mené à une première innovation : les objets thermo-électriques, qui produisent de l'électricité à partir d'une source de chaleur. Malheureusement, il ne s'agit pas là d'une source d'énergie efficiente.
Cependant, une nouvelle solution a vu le jour récemment, bien que son efficience puisse encore être améliorée. Il s'agit de batteries pouvant se recharger grâce à la chaleur, que nous devons au MIT et à la Stanford University.
Cette innovation s'appuie sur ce que l'on appelle "l'effet thermogalvanique". Cela signifie que lorsque la température diminue, l'énergie produite par la batterie décuple. Au final, elle génère plus d'énergie qu'il n'en a fallu pour la charger.
Cette technologie s'applique plus particulièrement aux températures comprises en dessous de 100°C, puisque ces dernières représentent la majorité de notre gaspillage énergétique thermique. Lors d'un test pour une température de 60°C, la batterie est parvenue à produire 5.7% plus d'énergie qu'il n'en a fallu pour la charger.
Ces propriétés constituent une alternative crédible aux générateurs thermoélectriques, qui ne sont efficaces que lorsque les températures sont très élevées, comme c'est le cas d'un feu de camp par exemple. Cela permettrait de pouvoir enfin récupérer l'énergie thermique industrielle, qui constitue encore un gaspillage énergétique important.
Sources:
-http://news.stanford.edu/news/2014/may/waste-heat-battery-052114.html
-http://mitei.mit.edu/news/in-the-news/these-batteries-recharge-waste-heat
-http://www.smithsonianmag.com/innovation/batteries-charge-waste-heat-180951692/
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